Dans une école à Béja: La baignade est à 1 dt et le bronzage à 500 millimes!
Les instituteurs de l’école primaire sucre1 à la ville de Béja, observent une grève d’une journée ce qui a interrompu les cours. Cette grève vient en guise de protestation contre ce qu’ils considèrent comme l’ensemble d’infractions commis par la directrice de l’école, Jamila Ratouri, notamment l’agression physique et verbale du corps éducatif.
Mohamed Ali Marouani, Secrétaire Général du Syndicat de l’Enseignement de base à Béja a révélé à ce propos sur nos ondes que la directrice précitée n’a cessé de harceler les enseignants depuis trois ans. Il a dit que même après avoir contacté la direction régionale et après avoir envoyé une correspondance au gouverneur de Béja, aucune décision n’a été prise à son encontre.
Il a ajouté que Ratouri a volontairement déchiré le tableau et les affiches syndicales durant leur dernière visite effectué par les syndicaux. Il a précisé qu’ils étaient obligés d’adhérer à l’observation cette grève protestataire en signe de réponse à la demande des instituteurs. Il a ajouté qu’une réunion des cadres aura lieu cet-après-midi pour prendre une décision sur le plan régional.
De son côté, Hafedh Errebîi, membre du Syndicat de base à Béja et membre de l’UGTT, a révélé au micro de Mosaïque que des soupçons de corruption financière et administrative tournent autour de la directrice de l’école précitée avec nombre d’autres responsables régionaux. Il a cité que la fille de la directrice a présenté des cours en musique aux élèves contre une rémunération de 15 dinars et ce, en dépit du refus écrit émis par de la délégation régionale à ce propos. Il a poursuivi « Jamila Ratouri a également exploité la piscine de l’école contre une location rémunérée en été. Elle a fixé le tarif à 1 dinar aux estivants voulant se baigner et un ajout de 0.500 millimes pour ceux qui voulaient rester pour se faire bronzer.
Hafedh Rebîi a également évoqué qu’elle s’est inscrit elle-même ainsi que sa fille qui est, élève en classe terminale parmi les employés de chantier pour recevoir un salaire mensuel. Rebîi appelle donc le gouverneur à ouvrir une enquête à propos de ces soupçons de corruption.
Dans sa réponse à toutes ces accusations, la directrice de l’école a dit que tout ce qui a été rapporté contre elle n’est qu’une invention. Elle a ajouté que c’est la Justice qui va trancher.